De la tarologie à la tarosophie
Pour moi la tarologie s’apparentait au merveilleux depuis que je l’avais découverte en 1985, année où je reçu le " Tarot des imagiers du moyen âge "de ma mère. J'avais 16 ans et je m’intéressais à l’occultisme qui mettait des mots sur le mystère de la vie, la mort... j’en passe... Et le tarot décrivait des situations qui se réalisaient plus tard, comme si les tendances décrites étaient des lois de causalité efficaces et bien rodées. J’étais subjuguée et je développais une sensation de pouvoir déphasante et dévitalisante sans que j’en sois consciente.
Ainsi, pendant quelques années, j'ai lu le Tarot de Marseille à la façon de « ma grand’tante Eliane », personnage originale de ma famille qui tenait le mercredi après-midi son salon ouvert pour tirer les carte à quelques amies lorsqu'elle habitait le Pas de Calais dans les années 60 ; cependant la dissonance qui s’insinuait, puisait dans mes réserves à chaque tirage ; je me sentais fatiguée et comme enferrée dans quelque chose de stérile.
J’ai donc laissé de côté cette approche pour me consacrer à d’autres outils de connaissance de soi, plus proche de la psychologie, mais la sensation d’inconfort est revenue rapidement, sensation renforcée par les témoignages de mes proches, cobayes consentants et sans complaisance de mes errements tarologiques.
Leur amour et leur bienveillance m’a permis de chercher à comprendre cette dissonance sans la rejeter, et la tarosophie s’est imposée, grignotant un terrain qui lui appartenait déjà mais dont je n’avais pas pleinement conscience.
Inspiration
Du temps où je m’essayais à la méditation je m’étais familiarisée avec les forces de conscience qui gisaient jusque là dans mon intériorité… et, grâce à la rencontres avec l’écrivain Stephen Jourdain en 1997, j’ai pu mettre des mots sur cette vie en sourdine que je vivais en marge de mon quotidien. Très lentement s’est opérée une transformation de mon mode de lecture, une compréhension profonde et exigeante de ce qui émergeait.
À présent lorsque je suis tentée de retourner en arrière (le merveilleux de l’enfance immature irresponsable mais libre et innocente ) le programme est décelable comme un costume dont je perçois distinctement la trame... Le contraste avec le vivant est si évident que le choix devient "énorme"...
Ma tarosophie
La connaissance de soi par la tarosophie c’est me rencontrer au détour de sentiers de couleurs pour vivre la conscience de soi...
Chaque arcane est en accord avec une sonorité de mon âme et me permet de demeurer dans mon unité, ici et maintenant.
22 essences particulières résonnent à l’unisson pour mettre en lumière ce « vivant » de moi-même… les potentialités se révèlent d’elles-mêmes...
Pas d’objectifs de réussite ou de projet thérapeutique en filigrane, juste une mise en lumière des essences de l’être que je suis : les connaitre, les reconnaitre, parfois même comprendre intuitivement les liens qu’elles tissent dans mon histoire personnelle et au-delà, dans ma propre essence.
Les arcanes ici me racontent cet ailleurs, cet "outre réalité" où l’être veille infiniment et n’attends que mon accueil.
J’écoute !... C’est le moment...
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